Une étude a été publiée en Décembre 2015, par des chercheurs de Harvard, qui soulève le problème de présence de diacétyle et autres substances chimiques nocives dans les eliquides. En effet, ils ont analysé 51 eliquides pour cigarette électronique de différentes marques qui contiennent différents arômes et il en résulte que 76% des échantillons contiennent du diacétyle. Mais cet élément est-il réellement nocif pour la santé humaine ?
Qu'est-ce que le diacétyle ?
Le diacétyle est un produit chimique de structure C4H6O2 qui apparaît de manière naturelle à la suite de processus de fermentation, comme par exemple dans certaines bières, certains vins, produits laitiers ou même des produits alimentaires qui emploient l’arôme « beurre ». Dans ces produits, le diacétyle ne présente pas de risque pour la santé car il est ingéré et non inhalé. L’ingestion d’un arôme par le système digestif humain ne fait pas intervenir les mêmes mécanismes d’assimilation que les poumons. C’est donc lors de l’inhalation qu’il peut présenter une toxicité.
En effet, le diacétyle n’est pas fait pour être aspiré. Il affecte les organes respiratoires et peut causer des maladies pulmonaires importantes. Cette observation date des années 2000, dans les usines de pop-corn aux États-Unis. Ils ont remarqué que des gouttelettes de diacétyle étaient régulièrement diffusées dans l’air et inhalées par les travailleurs dans les usines. Nombreux ont par la suite développé une bronchiolite oblitérante. Il a donc été confirmé en 2006 par l’industrie alimentaire, que le diacétyle est nocif pour la santé.
La vapeur dégagée s'avère déconseillée pour les vapoteurs mais aussi pour leur entourage.
Le diacétyle dans les e-liquides
C’est en 2015 que la question est soulevée pour les eliquides qui contiennent des arômes.
Le Docteur Farsalinos a effectué des recherches et a découvert la présence de diacétyle dans les eliquides, principalement les eliquides « gourmands ». Ces substances apportent un goût agréable à la vapeur lors du vapotage. Les fabricants d’eliquides ont donc été interpellés sur la nécessité de tester leurs produits afin de vérifier les taux de concentration et de mettre en place des nouveaux processus de fabrication en phase avec les normes.
Le problème complexe qui s’impose à eux est que la présence de ces composés chimiques se trouve dans les procédés même de fabrication des arômes, une partie de la chaîne de production sur laquelle le professionnel ne peut pas forcément intervenir. Un producteur d’e liquides peut garantir la qualité de sa Glycérine Végétale et son Propylène Glycol, mais pas les arômes concentrés.
Il y a besoin d’une totale transparence de la part du fournisseur d’arômes afin d’être dans les normes.
Chez BioConcept, y a-t-il du diacétyle dans les eliquides ?
Tous les arômes que vous propose BioConcept sont à l’origine de qualité alimentaire, mais comme nous l’avons vu précédemment, cela ne signifie pas forcément qu’ils sont « compatibles avec la vape ». Afin d’éliminer ce risque pour la santé humaine, BioConcept n’utilise que des arômes rendus « vapotables ».
Notre fournisseur d’arômes nous a communiqué les informations concernant la présence ou non de diacétyle, acétyle propionyle et acétoïne afin de délivrer par la suite des produits conformes à la réglementation CEE 1334-2008 (qui fixe les critères de pureté spécifiques pour des substances pouvant porter atteinte à la santé des vapoteurs) où ces trois produits sont éradiqués.
Plus largement, le règlementation en vigueur impose également l'affichage d'un certain nombre de pictogrammes sur l'emballage et l'étiquette des flacons.
BioConcept propose à présent un large choix d’arômes DIY concentrés et des eliquides adaptés à la vape en mono-arômes et arômes complexes (Premium) pour satisfaire tous les goûts.
Pour conclure, le diacétyle est certes un danger pour la santé humaine si il est inhalé en grande quantité, mais il n’est pas présent dans tous les e-liquides du marché de la vape. Il est important de noter que ces produits chimiques sont déjà présents dans la fumée de tabac, à des taux plus importants, donc la cigarette électronique demeure moins nocive que la cigarette classique.
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