Un nouveau sondage réalisé par BVA pour Kumulus Vape[i] sur le vapotage vient de paraître, mettant en évidence l’efficacité de la cigarette électronique comme moyen de sevrage tabagique. Une alternative à la cigarette qui met en avant le succès de la vape auprès des Français et qui vient renforcer les arguments des vapoteurs comme des acteurs du secteur dans la lutte contre la cigarette.
Législation
La cigarette électronique reconnue comme aide au sevrage tabagique
Publié le 14/03/2024
Cigarette électronique : un outil efficace pour le sevrage tabagique
Réalisée sur un échantillon de plus de 1000 personnes, cette étude met en avant l’apport du vapotage puisqu’une majorité d’entre elles (55%) affirment que la cigarette électronique fait preuve d’efficacité dans le processus de sevrage tabagique. Près d’un fumeur sur 2 souhaite arrêter de fumer dont une majorité dans les 6 prochains mois (63%).
Les principales améliorations soulevées dans cette étude sont l’amélioration du confort de vie et les économies réalisées grâce à la vape. Ces arguments en faveur de la santé, du bien-être et des finances des anciens fumeurs constituent bien souvent les principaux leviers plébiscitant le vapotage comme outil d’accompagnement à l’arrêt de la cigarette.
- Voir notre article : « Vapoter moins cher : les astuces de Bioconcept »
Cigarette Versus Vapotage
On le sait, de nombreuses sources d’information et de désinformation viennent s’opposer dès que la cigarette électronique est évoquée sur les réseaux sociaux ou dans les médias. D’après les chiffres de cette étude, 51% des personnes interrogées pensent que la vape est un réel progrès sanitaire et 53% d’entre elles estiment la cigarette électronique moins dangereuse que la cigarette.
Mais les répondants sont encore nombreux à affirmer que la vape est aussi dangereuse (27%) voire plus néfaste (8%) que la cigarette traditionnelle. Un écart encore très préoccupant quand on sait qu’en réalité, la cigarette électronique se révèle 95% moins nocive que la cigarette classique.
Il en va de la responsabilité de chacun de véhiculer de véritables informations quand la cigarette continue d’être responsable du décès d’environ 75 000 personnes par an et ce, rien qu’en France.
- Voir notre article : « Cigarette électronique et cigarette normale : quelles différences pour la santé ? »
Des inquiétudes face à l’attitude des pouvoirs publics
Un des points évoqués dans cette nouvelle étude – et non des moindres – est le manque de reconnaissance de la cigarette électronique de la part des pouvoirs publics. Six personnes interrogées sur 10 estiment que le rôle de la cigarette électronique n’est pas reconnu dans la lutte contre le tabagisme.
Une majorité de répondant (56%) est également favorable à une taxation moindre des arômes vis-à-vis de la cigarette classique. Pire, ils sont là encore une majorité, dans la tranche des 18/24 ans, à envisager reprendre leurs habitudes de fumeurs si l’état décide d’interdire les arômes autres que les arômes Classic.
Cette mesure, si elle était appliquée, impliquerait la disparition des arômes fruités, gourmands ou encore mentholés. Une telle décision qui pénaliserait, au-delà des acteurs du secteur, les 53% de fumeurs et vapoteurs qui désirent arrêter de fumer à plus ou moins long terme.
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